Il aura fallu plusieurs semaines de délicates opérations avant que la vanne papillon ne se laisse manoeuvrer en Juin 2015, car figée dans sa conduite depuis les années 50. Après avoir désacouplé pour la 1ère fois le coude côté aspiration, nous aperçevons la roue Francis avec quelques cailloux prisonniers dans ses pales. Toutes les pièces mobiles ou articulées sont grippées et corrodées, cercle de vannage, directrices autour de leur axe, excentriques, etc … Le tout sera repris pour un usinage à neuf, y-compris l’étanchéité de l’ensemble et le palier principal. Le polissage de la roue et une remise au rond suffiront, celle-ci nécessitant de plus difficiles opérations de chaudronnerie et de soudage pour une remise à neuf complète. Les commandes manuelles à câble sont remplacées par un asservissement de vitesse motorisé, … c’est moins d’époque, mais l’automatisation a de loin ses avantages.
Accouplée à l’alternateur de réserve (Matabon 8kVA avec excitatrice en bout d’arbre), la turbine fournira ses premiers kilowatts au 30 Décembre de l’année. On parle bien sûr d’une tension de 220 volts triphasé comme les bobinages de l’époque ne délivraient pas encore du 380 volts.
Les étapes de la rénovation
La turbine en fonctionnement
- Ouverture manuelle de la vanne papillon et montée en vitesse
- Ordre de fermeture
- Ordre d’ouverture et asservissement de vitesse à 1500 tours/minute (sur une charge résistive de 1.5 kilowatts)
- Observation du phénomène d’aspiration derrière la roue de la turbine
- Fermeture manuelle de la vanne papillon